Titre : Masango, la voie du gladiateur
Auteur : Fabrice Pittet
Editeur : Fantasy Editions RCL
Parution : 2018
Nombre de pages : 316 pages
Genre : fantasy
Prix papier : 18,95€
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Résumé : Si pour Mansago le gladiateur, le sang de ses ennemis lui colle à la peau comme un parfum et les traces du fouet sur son dos lui sont tel un tatouage ; il garde une blessure que ni les acclamations de la foule ni l'amour d'une femme ne peuvent guérir. Adulé dans l'arène, dans la rue - une fois son casque de combat retiré -, Mansago n'est qu'un esclave noir méprisé par tous les blancs, comme le lui rappelle le cliquetis de ses chaînes aux pieds. Cependant, le jour de la revanche approche ! Quatre des plus terribles adversaires l'attendent et ce sera la liberté au bout de l'épée. Mais le contrat sera-t-il honoré ? S'il remporte le plus grand des tournois, faisant de son maître le plus riche de la ville de Delphir, celui-ci ne voudra-t-il pas l'obliger à lutter à nouveau ? L'empreinte de la pierre de soumission sur sa nuque et sa magie opprimante lui sera-t-elle effacée ? La femme esclave qu'il aime à l'abri des regards - une blanche ! ' sera-t-elle, comme convenu, affranchie et libre de survivre ?
Mes impressions : On commence l'histoire avec Masango qui s'apprête à rentrer dans l'arène. L'auteur ne s'embarrasse pas de descriptions longues et lourdes. Il va à l'essentiel et ça, j'apprécie toujours grandement. Pas de détour, appelons un chat un chat, en l'occurrence de la merde, du sang, des boyaux et de la violence à foison. Tout ce que j'aime ! Dès les premières lignes, le ton est donné et la mélodie des armes et des boucliers nous suivra jusqu'au dernier mot.
Le vocabulaire est choisi, travaillé et pourtant compréhensible. Les combats sont savamment orchestrés, les rebondissements jetés à la figure du lecteur.
Et que dire de l'émotion... Oui, mesdames et messieurs, l'émotion est au rendez-vous comme jamais. On pleure avec Masango. On sourit avec Masango. On aime et on déteste avec lui.
Les personnages sont tous parfaitement pensés, à leur place, vraisemblables. Dans ce roman, pas de bons, ou de méchants. Juste des hommes et des femmes qui font ce qu'ils peuvent quand ils peuvent (oui il y a quelques connards dans le lot quand même, sinon c'est pas drôle !). Leur choix reflètent leur éducation, leur expérience de la vie, dictés par leur conscience ou par leur absence de conscience. On apprend à aimer des personnages qu'on ne devrait peut-être pas (oui, je me suis attachée au Primor de Masango... ce qui me pose un réel cas de conscience !). Et puis on rencontre des créatures et des peuples de l'Etoile. On apprend à connaître un peu cet univers créé par Fabrice Pittet, au fil des pages, des chapitres. Et on en veut toujours plus.
Bref, si vous aimez l'univers des gladiateurs (même si c'est placé dans un contexte fantasy), si la violence ne vous fait pas peur, ni l'amour ou l'amitié, l'espoir et la vie, alors jetez-vous à corps perdu dans ce livre qui saura réveiller en vous ce qu'il y a de meilleur... ou de pire !
Note : 5/5
Remerciement : je remercie chaleureusement Fabrice Pittet pour m'avoir fait confiance pour cette chronique. En achetant ce livre, je savais où je mettais les pieds concernant sa plume (car il m'avait déjà été donné de lire quelques textes de l'auteur), mais j'ignorai si le sujet traité serait à la hauteur de mes espérances. Je crois qu'il n'y a plus de doute :) Je renouvelle l'expérience avec d'autres romans et le chroniques suivront dès que je les aurai terminé.
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